Afin de sécuriser les écoles en luttant contre les incivilités routières aux abords des établissements scolaires de la commune, un dispositif de vidéoverbalisation a été mis en place. Explications.

Assurer la sécurité aux abords des écoles et de la crèche... Tel est l'objectif de la municipalité qui, depuis de longs mois, travaille à la mise en service d'un dispositif de vidéoverbalisation. Une initiative qui fait suite à de nombreuses remontées de parents d'élèves ces derniers mois. Depuis juin, ce nouveau dispositif est opérationnel. À compter de début septembre, les automobilistes et cyclomotoristes réalisant des infractions au Code de la route pourront ainsi être verbalisés en direct.

La prévention d'abord privilégiée

Ce dispositif unique dans le Calaisis devrait permettre de dissuader les contrevenants et ainsi garantir la sécurité aux enfants aux abords des établissements scolaires et de la crèche. D’un coût avoisinant les 80 000 euros, la vidéoverbalisation a apporté satisfaction et permis de diminuer le nombre d’accidents de la route dans toutes les communes couvertes par le dispositif, notamment Saint-Omer.

Comment ça marche ?

Au total, les images de huit caméras ont été positionnées et calibrées à des endroits stratégiques pour ne rien rater des abords des écoles. Ces vues seront scrutées en direct depuis le centre de supervision urbain situé dans les locaux de la police municipale. En temps réel, un policier municipal pourra sanctionner une infraction au Code de la route. Il gardera un oeil sur l'ensemble des établissements scolaires en même temps. Seule la voie publique peut être vue, et donc protégée par la municipalité. Les habitations, les jardins et les espaces privés sont cachés et donc non visibles sur les écrans du CSU. Pour le besoin d'une enquête, les images seront visionnées par un agent de police judiciaire adjoint, seule personne habilitée à les visionner.

Ce dispositif vient s'ajouter aux nombreuses caméras de vidéoprotection implantées dans la commune. Au total, la ville de Marck compte près de 130 vues sur l'ensemble de son territoire. 

Quelles sont les infractions pointées par le dispositif ?

  • Défaut de ceinture de sécurité
  • Usage du téléphone
  • Circulation sur voies et chaussées réservées (Bus)
  • Arrêt, stationnement ou circulation sur les bandes d’arrêt d’urgence
  • Non-respect des distances de sécurité entre véhicules
  • Franchissement et le chevauchement de ligne blanche
  • Non-arrêt au stop
  • Dépassements dangereux
  • Engagement dans une intersection si le véhicule risque d’y être immobilisé et empêcher le passage des véhicules circulant sur les autres voies.
  • Non-port du casque
  • Défaut d’assurance
  • Port à l’oreille de tout dispositif susceptible d’émettre du son
  • L’absence de plaque d’immatriculation (ou impossibilité de la lire)
  • Non-respect des sens interdits
  • Refus de priorité aux piétons
  • Demi-tours et marche-arrière sur l’autoroute
  • Usage de « voies vertes » et d’aires piétonnes

Les caméras de l'opération Terminus également opérationnelles

Afin d'endiguer les tentatives de traversées de la Manche par des migrants, le gouvernement britannique a proposé aux communes de la Côte d'Opale de financer intégralement l'installation de caméras. Voté par le conseil municipal en mars 2022, le dispositif Terminus est désormais opérationnel. Huit caméras ont été installées à proximité des axes susceptibles d'être empruntés par les réseaux de passeurs. Les images de ces caméras sont visionnables depuis le centre de supervision urbain situé à la mairie et à la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) à Arras.